Accident de Fukushima Dai Ichi (L')

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Le 11 mars 2011, le Japon subit l'un des séismes les plus importants de l'histoire. Il est suivi d'un tsunami de grande amplitude. Ce double événement fait plus de 18 000 morts et provoque d'importants dégâts matériels. Cinq centrales nucléaires sont notamment touchées par le sinistre. L'une d'entre elles, Fukushima Dai Ichi, est confrontée à une situation d'urgence nucléaire. Trois réacteurs entrent en fusion et des explosions se produisent dans trois bâtiments réacteurs. Malgré la gravité de l'accident ? rapidement comparé dans les médias à celui de Tchernobyl ? le pire est pourtant évité. Évité grâce au courage et à l'action d'une poignée d'hommes restés aux commandes de la centrale. Ils sont dirigés par Masao Yoshida, le directeur de Fukushima Dai Ichi.

Cet ouvrage propose au lecteur un récit inédit. Le témoignage, traduit du japonais, de Yoshida à la commission d'enquête gouvernementale sur l'accident. Plus de 400 pages qui dévoilent une autre histoire : celle d'une équipe de travailleurs confrontés à un désastre annoncé. Une histoire qui, du reste, peut se lire comme un grand roman technique.

Face à l'ampleur du chantier de traduction et d'analyse, nous avons choisi de diviser ce projet éditorial en quatre volumes. Ce premier volume, soustitré « L'anéantissement », aborde l'incidence de la catastrophe naturelle sur les installations et le début de l'accident nucléaire. Il expose en outre deux concepts : celui d'ingénierie de l'urgence et de situation extrême.
Franck Guarnieri dirige le Centre de recherche sur les Risques et les Crises de MINES ParisTech. Il est membre du Conseil scientifique de la Fondation pour une Culture de Sécurité Industrielle (FONCSI). Il est expert auprès de l'Agence nationale de la recherche (ANR) et de l'Union Européenne (Programme H2020). Il dirige des recherches sur le concept de l'ingénierie de l'urgence. Dans ce cadre, il collabore avec de grandes entreprises du secteur du nucléaire, du pétrole et du gaz. En 2014, il a reçu le prix René Joseph Laufer, remis par l'Académie des Sciences Morales et Politiques. Depuis 2012, il collabore avec les Universités de Berkeley et de Tokyo sur les évolutions de la sûreté nucléaire suite à l'accident de Fukushima Dai Ichi.

Sébastien Travadel, chargé de recherche au Centre de recherche sur les Risques et les Crises de MINES ParisTech, PSL Research University.

Aurélien Portelli est enseignant-chercheur à l'ESAIP et chercheur associé au Centre de recherche sur les Risques et les Crises (CRC) de MINES ParisTech. Il travaille actuellement sur l'histoire de la radioprotection et des représentations du nucléaire.

Christophe Martin, titulaire de la Chaire « Résilience et sécurité industrielle » du Centre de recherche sur les Risques et les Crises de MINES ParisTech, PSL Research University.

Aissame Afrouss, doctorant au Centre de recherche sur les Risques et les Crises de MINES ParisTech, PSL Research University. Ingénieur en sûreté nucléaire de l'Ecole des Mines de Nantes et diplômé en M2 recherche en Histoire des sciences et des techniques de l'Université de Nantes.

Il travaille actuellement sur les auditions du directeur de la centrale nucléaire de Fukushima Dai Ichi en lien avec le concept de l'ingénierie de l'urgence.