Nouvelle revue géopolitique (La)

ISBN9782710809777 EditeurÉditions Technip pages80 Parution2011-06-30
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Quatrième de couverture

Quelques jours après les élections législatives du 12 juin qui ont porté pour la troisième fois consécutive l'AKP et son leader à la tête du pays, la « Nouvelle Revue de Géopolitique », entend faire le point, non seulement sur l'avenir de ce pays mais encore sur le rôle qu'il entend jouer dans la région. En effet, sa position géographique à la limite de deux mondes l'Asie et l'Europe en fait un cas parfait d'étude géopolitique.
Au milieu du tourbillon du « Printemps arabe », la Turquie se présente comme un modèle d'une démocratie ayant réussi à trouver son équilibre entre trois pôles : des institutions laïques héritées du kémalisme, un gouvernement issu du courant islamiste et une armée réduite aujourd'hui au rôle d'arbitre après une remise au pas de quelques militaires à prétention putschiste.
Preuve s'il en est qu'Ankara a vocation à jouer un rôle géopolitique dans le pourtour de la Méditerranée, certains représentants des révoltés tunisiens ou égyptiens ont déjà été reçus par le gouvernement turc dont le chef de l'état a été l'un des premiers à se rendre au Caire après la chute de Moubarak.
Alors que depuis 60 ans, la Turquie piétine aux portes de l'Union européenne, on peut se demander si, aujourd'hui, la clé de son entrée dans l'Union ne réside pas dans son aptitude à servir de modèle aux démocraties arabes émergentes et de passerelle entre les pays industrialisés du Nord et les nations émergentes du sud.
« La Turquie est un laboratoire pour le monde musulman » estime Alexandre Adler, spécialiste des relations internationale et fin connaisseur de la politique turque, dans une interview donnée à la Nouvelle Revue Géopolitique à l'occasion de son premier numéro.